Jacques
Benveniste
Benveniste
a été considéré comme l’un des biologistes français les plus respectés jusqu’à
ce qu’il publie, en 1988 le résultat de ses travaux ce qui mit en colère la
communauté scientifique car ils suggéraient que l’eau avait une mémoire. Idées
saisies par des homéopathes qui y trouvaient un appui à leurs théories des
médicaments à haute dilution.
Avec son
équipe de l'INSERM ainsi que douze chercheurs de trois laboratoires : Italien,
Canadien et Israëlien, ils ont publié leurs travaux sur la dégranulation des
basophiles humains induite par de très hautes dilutions d'un anti-sérum
anti-IgE. Ces basophiles ont la particularité de "dégranuler"
lorsqu'ils sont en présence d'un allergène. Cette dégranulatiion étant
précisément provoquée par l'activation du sérum anti-IgE. Au cours de leurs
expériences, ils se sont aperçus qu'en diluant plusieurs fois le sérum à un
point tel qu'il ne restait plus aucune molécule du produit dans la solution,
ils obtenaient malgré tout la
Parmi les
explications possibles du phénomène, Giuliano Preparata et Emilio del Giudice,
physiciens Italiens, ont suggéré à Benveniste qu'il existait un procédé de mémorisation
magnétique de l'eau.
Pour
vérifier cette hypothèse, Benveniste a exposé ses hautes dilutions à un aimant,
comme on le ferait pour effacer une cassette. L'eau a effectivement "perdu
la mémoire", puisque, après ce traitement, on ne constatait plus d'effet
de la substance diluée. De plus, partant du fait que ce fameux souvenir de la
molécule était de nature électromagnétique, un fil et un transistor devaient
pouvoir le transmettre : ce fut le début des expériences de transmission en
1992. L'équipe mit au point un petit amplificateur destiné à transférer
directement
Tout d'abord, plusieurs tubes
d'eau pure (témoins) ont été mis en contact avec une bobine sensible aux
variations de champs
magnétiques.
Elle enregistre cette empreinte électromagnétique, l'amplifie et, si tout
fonctionne effectivement comme prévu, la transmet à d'autres tubes d'eau pure
situés à l'autre extrémité du système. Là, le signal est donc, sans contact
physique censé être passé à travers la bobine. Ensuite, l'eau imprégnée du
champ magnétique de l'acétylcholine est injectée dans un coeur de rat et y
provoque les effets attendus de variation de débit et/ou de nombre de
pulsations.
Depuis
1992, l'expérience a été reproduite environ deux mille fois et a permis de
vérifier qu'il s'agissait bien d'un signal électromagnétique (les tubes d'eau
témoin injectés de la même façon ne produisant aucun effet sur les coeurs des
rats).
Selon
Preparata et Giudice, les physiciens qui n'ont pas cru à la mémoire de l'eau
peinent à la comprendre, car, contrairement à la mémoire des bandes
magnétiques, ils pensent que chaque
Le signal
serait donc de nature électromagnétique et ses fréquences électromagnétiques
spécifiques ne peuvent communiquer qu'avec le champ électromagnétique qui
corésonne avec elles comme dans le couple émetteur-récepteur radio. L'eau
transmettrait donc cette information électromagnétique, l'amplifierait et pourrait
ainsi conserver le "message" électromagnétique d'une molécule et le
restituer.
Une
campagne de dénigrement des travaux de Benveniste a suivi l’annonce des
résultats. En 1994, Michel Schiff dans son livre ‘’Un cas de censure dans la
Science l’affaire de la mémoire de l’eau’’ éd. Albin Michel en fait une
description précise.
Tout
récemment, le 16/09/1998, Excelsior éditeur de Science et Vie a été condamné
pour avoir diffamé Benveniste en écrivant dans son numéro d’Août 1997 que ‘’le
magicien américain James Randi a plusieurs trophées de chasse au mur pour avoir
démasqué les méthodes de tricherie de Uri Geller, et la fraude de la mémoire de
l’eau’’ (dans le
Science et
Vie n’a pu produire aucune preuve qui puisse établir sa bonne foi. Si Charpak
et Jacob avaient eu le plus petit élément de preuve de fraude, Sciences et Vie
l’aurait certainement produit au tribunal .
Le Times
de
Londres qui, dans son numéro du 09/09/8 s’était fait l’écho de la même
déclaration attribuée à James Randi a publié un rectificatif le 25/09/98.
Dans un
courrier posté en mars 98 à son groupe de discussion sur Internet, Randi avait
nié avoir fait une quelconque déclaration sur la fraude de la mémoire de l’eau
" Si ces deux lauréats de prix Nobel (dans une déclaration au Journal le
Monde en Janvier 1997) pensent que c’est une fraude, je ne suis pas d’accord’’.
Voir à ce
sujet un article du numéro de Juin de La Recherche et la réponse de Benveniste
dans celui de Septembre et aussi
http://www.digibio.com.
Voir aussi Science Frontières, sa revue et ses vidéos.
Les
molécules peuvent-elles communiquer entre elles en échangeant des informations
sans être en contact physique!?
C’est ce
que pense le biologiste français Jacques Benveniste mais ses pairs sont
toujours sceptiques.
A la
mi-mars 1999 il a fait part des toutes dernières recherches de son Laboratoire
‘’Digital Biology’’ près de Paris à une nombreuse assistance de
scientifiques réunis au Centre de Conférences Pippard du
laboratoire de Physique Cavendish de l’Université de Cambridge. Parmi eux
Andrew Huxley, prix Nobel et ancien Président de la Royal
Society, et le Pr Brian Josephson également prix Nobel.
Benveniste
a posé au départ quelques questions apparemment enfantines!: si les molécules
pouvaient parler quel son feraient-elles, et plus précisément pouvons-nous
tendre l’oreille pour écouter leurs conversations, les enregistrer et ensuite
les faire repasser!?
Pour
Benveniste la réponse est oui.
Des
molécules actives comme celles de l’adrénaline, la nicotine et la caféine, des
signatures de virus et de bactéries peuvent être enregistrées, digitalisées
avec une carte son d’ordinateur. Et en appuyant sur une touche, on peut faire
voyager ces signaux sur toute la planète grâce à Internet. Selon Benveniste, on
peut déclencher des systèmes biologiques bien loin de leurs molécules activées
simplement en faisant passer les enregistrements. Pour l’adrénaline par
exemple, il ne pense pas que les événements biochimiques faisant entre autres
contracter les vaisseaux soient simplement dus à des collisions au hasard entre
les molécules d’adrénaline et leurs récepteurs (théorie acceptée
habituellement), car il faudrait alors davantage de temps pour être en colère.
Benveniste
donne une analogie assez anodine avec la musique. Deux cordes vibrant ensemble
sur des fréquences proches produiront un battement (beat). La
longueur de ce battement augmente quand les deux fréquences s’approchent l’une
de l’autre et quand elles sont les mêmes le battement disparaît. C’est ainsi
que les musiciens accordent leurs instruments et qu’il explique sa théorie de
la mémoire de l’eau. Toutes les molécules sont faites d’atomes qui vibrent
constamment et émettent d’une manière très complexe un rayonnement infrarouge
(détecté depuis des années et constituant pour les scientifiques une partie
essentielle de l’armement des méthodes d’identification des molécules).
Cependant,
en raison de la complexité de leurs vibrations infrarouges, les molécules
produisent aussi des fréquences de battement plus basses. Il se trouve qu’elles
sont dans la gamme audible par l’humain (20 à 20.000 Hertz), et sont
spécifiques pour chaque molécule. Ainsi elles émettent également des fréquences
dans la gamme de la voix humaine et c’est ce signal que Benveniste détecte et
enregistre.
Si les molécules
peuvent émettre, elles peuvent alors recevoir.
L’émission
spécifique d’une espèce de molécules sera captée par une autre munie de la
structure moléculaire en accord pour la recevoir. Benveniste appelle
co-résonance cette correspondance et dit que cela fonctionne comme un poste de
radio!: à réglage différent!: sons différents.
C’est de
cette manière affirme Benveniste que les molécules biologiques arrivent à
communiquer à la vitesse de la lumière avec leur propre molécule correspondante
et pas une autre. C’est pourquoi de minuscules changements dans la structure
d’une molécule peuvent
Le rôle de
l’eau dans tout cela!?
La
molécule étant entourée d’eau de toute part, une seule molécule de protéine a
autour d’elle 10.000 molécules d’eau qui sont autant d’agents qui relaient et
amplifient le
C’est
comme un CD qui de lui même ne peut donner de son, mais qui a les moyens de le
créer, gravé à sa surface. Pour entendre le son il faut passer par un
amplificateur électronique. Tout comme le chanteur sur le CD est là en tant que
mémoire, l’eau mémorise et amplifie ainsi les signaux qui ont été dissous
jusqu’à cesser d’exister. Il n’est pas nécessaire que les molécules soient là,
mais seulement leur empreinte sur la solution dans lesquelles elles sont
dissoutes. Et c’est l’agitation qui fait la mémoire.
A quoi ressemble
le son des molécules. Didier Guillonnet, collègue de Benveniste dit qu’on n’en
sait pas encore assez pour reconnaître un modèle. Un enregistrement de molécule
de caféine par exemple donne un spectre qui ressemble à du bruit. Cependant,
quand on repasse
l’enregistrement
sur un système biologique qui y est sensible celui-ci réagit. Nous avons envoyé
le signal de la caféine de l’autre côté de la planète par télécommunications
classiques, et il y a encore un effet produit, mesuré sur du tissu vivant.
Autre
exemple! : le signal venant de l’héparine (composant du système de coagulation
du sang) ralentit cette coagulation lorsqu’on le transmet par e-mail entre
Chicago (USA) et Clamart, France. Il serait donc possible de transférer
l’action de médicaments grâce aux techniques de communication standard.
(sources Internet)